Ce n’est pas donner à tout le monde
De vivre loin de la lumière
Comme un ours, hors du monde,
Il faut avoir le lard et la tanière
Il ne faut pas cracher sur les jeux de mots. Les plus mauvais vont aux meilleurs amis. C’est l’ineffable prix de l’intimité.
Ce n’est pas donner à tout le monde
De vivre loin de la lumière
Comme un ours, hors du monde,
Il faut avoir le lard et la tanière
Blériot pour financer
Sa glorieuse traversée
Et avoir carte blanche
A du faire
D’après les marabouts,
Les zombies mangeaient
De la viande avariée
A base de veau doux
Je bois seul tout le temps,
Ayant attrapé c’est attristant,
Une maladie parasitaire.
J’ai le verre solitaire
Un homme prend la parole
C’est l’appel du 18 juin
Une femme prend la parole
C’est le monologue du 20 juin
Pour manifester
Les kinés
Se sont massés
Devant l’Elysée
On a retrouvé près de Bully
Des traces d’ADN sur un terril
Vestiges, à travers les âges
De la perte de mon pucelage
Je n’en crois pas mes yeux
Mort, je ne vois pas de paradis.
Malgré ce que l’on m’avait dit,
C’est l’Homme qui a créé Dieu
Dans la pièce, en entrant,
Il vit Berthe et son amant
Furieux, il le vira
Avec Berthe et fracas
Allongé sur mon lit
Je songe à un pré
Agrémenté de pensées
Où se mêle l’ancolie