Le fleuriste fou
De son étal
Détériore tout
il a perdu les pétales
Il ne faut pas cracher sur les jeux de mots. Les plus mauvais vont aux meilleurs amis. C’est l’ineffable prix de l’intimité.
Le fleuriste fou
De son étal
Détériore tout
il a perdu les pétales
Les exploités auront la peau
De cette fameuse expression
« On a pressé le citron
On peut jeter la peau »
Pour former leurs soldats
Le hezbollah et leurs sbires
S’entrainent au combat
Dans les champs de Tyr
Bien sur, je bois mais cet abus
De boissons serait héréditaire.
Que celui qui n’a jamais bu
Me jette la première bière
Que des hommes heureux
Dans cette piscine naturiste !
Ni jamais vu de filles tristes
Dans ce milieu aqueux
En passant adjudant major
Le sergent verra aussitôt
Sur sa feuille d’impôt
Que l’Etat majore
C’est sûr, avec un peu de doigté
On attrape toujours la crotte de nez
C’est inévitablement le pouce, au final,
Qui gagne cette petite bataille nasale
Ils ne sont pas rassurants
Les trains de carburant
Ils sont pourtant modernes
Ces grands wagons si ternes
Lors du passage de l’ouragan
Les vigies sur leur perchoir
Peuvent s’y casser les dents
S’ils voyaient leur mât choir
En période de sécheresse sur le bateau
Le capitaine se réservait l’eau potable.
Il la mettait dans un endroit introuvable.
Pour les marins : Mât cache bonne eau