L’irlandais ne s’amuse
Plus d’être le seul cocu
Du village. Il ne joue plus
Dit il « la corne m’use »
Il ne faut pas cracher sur les jeux de mots. Les plus mauvais vont aux meilleurs amis. C’est l’ineffable prix de l’intimité.
L’irlandais ne s’amuse
Plus d’être le seul cocu
Du village. Il ne joue plus
Dit il « la corne m’use »
Les abeilles, comme les bouffons
Qui nous gouvernent, trébuchent
Face aux réformes. Normal s’ils font
Bêtement la politique de l’autre ruche
Alors qu’ils se réunissent
Pour deviner leur destin
Ils sont ivres ces aruspices.
Forcement, ils sont entre devins
La chine va nous dépasser
Elle n’a plus peur de nous
Leur devise pour y arriver
« Courage ! On tient le bambou »
Pour être la reine de cœur
La lapine mangea des nèfles.
Elle voulait changer de couleur
Parce qu’elle était lasse de trèfle.
Réunis au bord de la rivière
Maman lynx engueule sa fille
Elle était pleine de poussière.
Il faut laver son lynx en famille
A Versailles, chez les rois
On payait les porteurs
En liquide, il n’existait pas
De chèques au porteur
Pour se protéger en temps de guerre
Il faut manger du steak haché,
A condition en pleine mer
De le faire cuire assez
Les animaux déprimés
Sont nourris par des patraques.
Ils sont chargés de donner
La part à nos yacks