A la manière de Molière Tartuffe
Enfin je vois qu’il faut se résoudre à céder,
Qu’il faut que j’admette à vous tout accorder ;
Bien sûr ; il est fâcheux d’en venir jusque-là,
Et c’est bien malgré moi, que je franchis le pas
Mais puisque l’on s’obstine à vouloir me piquer
Puisqu’on ne veut point croire à tout autre vérité
Je vais la faire cette première dose du vaccin
Et j’irai à regret au centre dès demain
Si ce consentement porte en soi quelque offense,
Tant pis pour qui me force à cette violence ;
On m’a dit qu’en ce lieu vous pouviez me piquer
Et que vous avez des secrets à me révéler :
Oui ; je puis dissiper cette crainte ridicule,
Le vaccin n’a jamais tué les incrédules.
Ouvrez un peu la porte, et voyez, je vous prie,
On se charge de tout, trois piqures et c’est fini